La déshydratation alimentaire est entrée dans notre vie il y a un peu plus d’une dizaine d’années. Je vais vous présenter les trois modèles d’appareils que nous avons eu en notre possession, et vous faire un petit comparatif.
Nous avons commencé par faire l’acquisition d’un Stockli rond, cinq plateaux, cela nous paraissait être un bon compromis pour débuter, au vu de son petit prix.
Très rapidement, nous nous sommes senti limités par sa capacité de séchage, (nous avions eu de grosses récoltes de tomates et de courgettes), mais son problème majeur était la perte de temps considérable occasionnée par son système en lui-même.
La soufflerie se situant à la base de l’appareil, sur laquelle on superpose les plateaux circulaires, le premier plateau était toujours bien déshydraté, alors que les suivants beaucoup moins. En effet, l’air en remontant se refroidissait considérablement, ce qui signifie que pour une déshydratation optimale, il fallait intervertir les plateaux en permanence.
A cette époque, il n’existait pas beaucoup de modèles sur le marché. Nous nous sommes donc tourné naturellement vers l’Excalibur neuf plateaux.
Ce modèle a vraiment révolutionné notre vie. Il déshydrate à la perfection sur les neufs plateaux, grâce à son système de ventilation, situé au dos de l’appareil, et répartissant l’air à l’horizontale sur chaque plateaux.
Nous avons réellement gagné du temps à l’utilisation. Sa surface de déshydratation étant bien supérieure, nous pouvions faire de grosses sessions de séchage de légumes et fruits de saison. Nous avons par la suite découvert toutes les possibilités qu’offre un tel appareil en cuisine.
Alors me direz vous, « pourquoi avoir changé de modèle ? ». Hé bien tout simplement parce-qu’il a tout de même quelques inconvénients.
Le premier étant qu’il est très imposant, très haut et très large, et dans une petite cuisine, il prenait beaucoup trop de place.
Le deuxième, je dirais son bruit, franchement en exagérant à peine, on dirait un bon gros avion au décollage, sachant qu’il doit tourner plusieurs heures, et notamment la nuit…
Le troisième, ses commandes se situent à l’arrière de l’appareil, ce qui signifie que pour régler la température, et le temps de séchage, il fallait que je grimpe sur une chaise. Un autre détail, sa porte amovible qu’il fallait retirer, trouver un endroit pour la poser, afin de vérifier l’avancement de la déshydratation.
Donc, après dix ans de bons et loyaux services, nous avons opté pour un déshydrateur nouvelle génération, le Sédona Combo neuf plateaux. Et je peux vous affirmer que nous avons passé un niveau de confort de vie.
Déjà, il est encastrable, et c’est donc tout naturellement qu’il a trouvé sa place à l’endroit prévu pour un four micro onde, chose qui ne rentrera jamais chez nous.
Toutes les commandes se trouvent en façade, nous avons la possibilité d’effectuer une double programmation temps/température. Il est muni de deux ventilateurs indépendants à l’arrière de l’appareil ce qui permet de déshydrater de faibles quantités, tout en dépensant moins d’énergie. Il est doté d’une porte très fonctionnelle, pensée sur le modèle d’un four traditionnel, et offre donc l’avantage de pouvoir observer sans l’ouvrir, l’avancement du séchage.
Vous l’aurez compris, de tous les appareils que j’ai eu en ma possession, le Sédona Combo est vraiment celui que je recommande fortement. Je n’y vois que des avantages. Je peux tout faire avec, je n’ai jamais de loupés. Je vous présenterai par la suite des idées recettes, ainsi que quelques ouvrages sur le sujet…
A vos déshydrateurs…